Mise en oeuvre du projet

Recherche de financements

La recherche de financements a débuté peu de temps après notre retour du Cambodge. Nous avons commencé à solliciter des partenaires dès le printemps 2013. Cette recherche a été longue et relativement coûteuse en termes d’énergie pour les équipes de bénévoles qui se sont mobilisées de diverses manières pour financer ce projet. Au final, différentes équipes se sont relayées pour :
–  rechercher les appels projets et rédiger les dossiers de demandes de financements publics et privés
– organiser des ventes d’objets divers (vides greniers, vente d’artisanat local ou réalisé en France)
–  communiquer lors de stands associatifs, de fêtes de villages-  organiser une soirée regroupant plus de 50 artistes venus bénévolement pour lever des fonds
–  organiser un repas caritatif  dans le même but….

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C’est en janvier 2015 que nous avons enfin pu collecter les fonds manquants. Nicolas Voisin est alors parti sur le terrain pour verser le premier tiers du financement à notre partenaire cambodgien et assister à la cérémonie de lancement des travaux.

Bénédiction du chantier et pose de la première pierre

Cette cérémonie a réuni 180 personnes et chaque membre investi dans le projet a pu faire un discours sur l’importance de construire cette école et la fierté d’être présent en ce jour particulier. Suite à cela nous avons pu réaliser la cérémonie de la première brique qui consiste à disposer un rectangle de briques sur le chantier représentant les murs de l’école et les arroser d’eau afin de prévenir les esprits du villages qu’il y aura une école sur ce terrain et souhaiter bonne chance aux ouvriers pour la construction.

Construction de l’école

La construction de l’école a proprement parlé aura durée 8 mois de mars à octobre 2015 et aura coûté près de 50 000 €. La mise en œuvre a été conforme en termes de livrables. Le bâtiment correspond en tous points à ce qui avait été prévu. De plus, l’ONG Raise and Support the Poor a investi dans un système de récupération de l’eau de pluie,  notamment pour les latrines. Les principales contraintes que nous avons rencontrées étaient dues au démarrage tardif de la saison des pluies. En effet, celui-ci a entrainé un épuisement de l’eau nécessaire au chantier notamment pour la fabrication du ciment. Cela a amené le chef de projet local à importer de l’eau par camion pour continuer les travaux. A ceci s’est ajouté des pluies continuelles, empêchant la reprise des travaux pendant plusieurs semaines. Ce retard dans le calendrier n’a heureusement pas impacté les enfants, la rentrée scolaire ayant été retardée au 1er novembre par le ministère de l’éducation pour toutes les écoles publiques.